Récipiendaires Prix Coderre/Comeau

Trophée Mario Coderre
Bourse Wilfrid Comeau

Lors de l’assemblée générale annuelle de la SEEQ en 2006, l’idée de présenter un prix hommage à un foreur/boutefeu en l’honneur de Mario Coderre, décédé en 1999, a été proposée à la SEEQ. Par ailleurs en 2005, Wilfrid Comeau, qui avait fait, du dossier de la reconnaissance du boutefeu, son cheval de bataille, remettait une somme de 100 $ à la SEEQ afin que la société offre un prix aux foreurs et/ou boutefeux.

C’est ainsi qu’en 2007, la SEEQ a concrétisé cette proposition de souligner le travail des foreurs boutefeux en décernant le prix Mario Coderre tout en y associant une bourse de 500$ en souvenir de Wilfrid Comeau décédé au printemps de la même année.

Critères de sélection

Les membres du jury évaluent les candidatures en fonction des critères suivants : expériences variées en forage et sautage (tranchée, foncée initiale, carrière, tunnel, construction), respect de l’environnement, personne responsable, méthodique dans son travail, ouvert aux nouvelles technologies, qui rédige des rapports de sautage fidèles et complets, qui fait un usage sécuritaire des explosifs, et ouvert à partager et à transmettre ses connaissances (parrainage pour les boutefeux).

Tout membre de la SEEQ peut proposer un candidat et ce dernier peut ne pas être un membre de la SEEQ.

Denis Hamilton

2023

Le récipiendaire 2023 a entamé sa carrière en 1979 en tant que boutefeu dans une mine souterraine. Par la suite, il a exercé la profession de boutefeu pour divers entrepreneurs du secteur de la construction. Pendant plus de deux décennies, il a occupé le rôle de représentant technique chez Dyno Nobel. Au cours de cette période, il a également œuvré en qualité de consultant en dynamitage, apportant son expertise à des projets d’envergure tels que le Barrage Hydro-Québec Eastmain 1 et la Mine Fermont, tout en collaborant avec de nombreuses entreprises de construction. Au cours des dernières années, et jusqu’à ce jour, il a assumé la fonction de contremaître en charge du dynamitage pour Forage La Chaudière Inc., consolidant ainsi son expérience et sa compétence dans la supervision d’équipes. En considération son parcours professionnel et ses qualifications exceptionnelles, il est tout à fait justifié de le considérer comme l’un des meilleurs boutefeux du Québec.

Sa passion pour I’innovation l’a conduit à concevoir le « Dyno Upper », un appareil innovant destiné à améliorer la sécurité et la productivité lors des opérations de dynamitage en carrière. De plus, il a collaboré avec la CNESST et la Sûreté du Québec sur différents projets spéciaux, démontrant ainsi sa capacité à travailler en équipe et à garantir la sécurité sur le terrain.

Denis Hamilton est vraiment un travailleur acharné, à tel point que certains de ses collègues le surnomment affectueusement « la machine », en raison de son dévouement inépuisable et du plaisir qu’il trouve dans ce qu’il fait. Sa réputation dans son domaine est solide et il est unanimement reconnu comme un professionnel possédant des compétences incontestables. Denis apprécie les défis et possède des compétences avérées pour superviser et optimiser les projets. Sa polyvalence et son expertise lui ont permis à ce jour de contribuer de manière significative à de nombreux projets au fils des années.

 

Harold Blackburn et Eric Simon, directeurs responsables du comité boutefeu au sein de la SEEQ,
remettant le trophée Mario Coderre et la bourse Wilfrid Comeau au récipiendaire 2023,
Denis Hamilton

Jocelyn Paré

2022

Le récipiendaire 2022 à plus de 30 ans d’expérience. Il a débuté sa carrière en 1994 comme technicien des carrières. Deux à trois ans plus tard, il est devenu contremaître des carrières pendant plus de 14 ans. Présentement, il dirige le département des carrières chez son employeur, et ce, depuis près de 13 ans à titre de directeur des carrières.

Connu de tous, Jocelyn est une référence en forage et dynamitage depuis plusieurs années. Entre les tâches de boutefeu, foreur, mécanicien et directeur, il est extrêmement polyvalent et peut occuper tous les postes du début à la fin d’un projet. Il utilise son savoir pour la réussite des sautages les plus complexes, et ce, aux quatre coins du Québec.

Chez son employeur Dynamitage Castonguay Ltée, il est un modèle pour tous, surtout lorsqu’il est question de santé et sécurité en matière de dynamitage. C’est aussi un élément important à titre de formateur pour les jeunes boutefeux. Il a toujours mis l’emphase sur la santé et la sécurité avant la production. Il s’assure que ses équipes de travail possèdent toutes les ressources nécessaires et il est presque aussi près de « ses gars » que de son entourage. Celui-ci travaille de façon acharnée pour la réussite de la compagnie, tout en respectant les normes du dynamitage depuis ses débuts. Les seules choses qui lui permettent de penser à autre chose que son travail sont la chasse et la pêche, d’ailleurs, il excelle aussi dans ces domaines.

Jocelyn Paré recevant le trophée Mario Coderre et la bourse Wilfrid Comeau des mains de Harold Blackburn et Eric Simon, directeurs responsable du comité boutefeu au sein de la SEEQ

Michel Beaupied

2019

 

Michel Beaupied cumule plus de 50 ans d’expérience

 »Vous dire à quel point je suis fier de lui et combien cet homme rare mérite ce prix-là aujourd’hui, c’est l’exemple parfait de l’adage qui dit que c’est en forgeant qu’on devient forgeron, qu’en forant qu’on devient foreur pis qu’en rushant qu’on devient…  entrepreneur. » C’est sur ces mots que son fils Benoit a introduit le lauréat 2019 du trophée Mario Coderre et de la bourse Wilfrid Comeau.

Pour mieux nous le faire connaître nous reprenons ici des passages de son hommage.

3e génération de travailleur du roc et du sol, petit fils de Simon Beaupied et fils de Leo Beaupied, Michel Beaupied a eu dès les années 50, la passion et l’expertise familiale de l’ouvrage de sols brisés.

Dans les années 70, il prend les commandes de la compagnie familiale devenant ainsi « Michel Beaupied Dynamiteur Licencié ».  Pendant toutes ces années, des cavernes, des failles de petites à moyennes dimensions se sont présentées et l’entreprise a su s’ajuster et consolider toutes ces agglomérats en ajoutant à sa ligne de dynamitage, l’ancrage au roc, les travaux de consolidation, forage par pieux foré et ‘’sciage de béton’’… mais ça c’est une autre histoire. Il faut juste retenir que Michel travaille sans relâche pour la compagnie. Il fait partie de ceux que l’on nomme Workolique.

Michel a eu certains miss et des cuts off comme bien d’autres : des situations de détonations pas sympathiques et des déflagrations de toutes sortes. Toujours, il a su, avec les efforts et la vision d’un homme digne de notre métier, « reconnecter » la ligne de tir. Sa persévérance lui a permis de traverser les couches de granite de sa vie d’entrepreneur avec le succès qu’on lui connait – et reconnait – aujourd’hui.  Son perfectionnisme et sa capacité de supporter la pression sont légendaires, mais c’est son caractère juste et clairvoyant qui fait que Michel à su gagner le respect de tous. c

Michel est très sociable. TRÈS sociable. TRÈS très sociable… et il sait se faire des amis. Angelina Jolie, Sylvester Stallone, Jason Statham pour ne nommer que ceux-là. Ils ont tous craqué ben raide pour Michel lors des tournages de films à grand déploiement au Québec.  Après tout, c’est lui LE gars de grande maitrise des explosifs : il peut se vanter d’avoir travaillé sur plus de 30 films ou téléséries.

Michel est rendu a 75 ans.  Vous comprendrez que le mot « retraite » ne fait pas partie de son vocabulaire…encore!  D’ailleurs, pas plus tard que la semaine passée, il est monté dans un panier-nacelle pour forer des rock bolts ! Encore pas pire pour un p’tit vieux », hein ? Et c’est pas moi qui le dit. Ça, il nous le répète à chaque fois qu’il peut.

Michel est un homme passionné et fier de son métier. Il est fier de dire qu’il a été une belle école pour plusieurs …vendeurs! Bien qu’il m’ait transmis la passion de notre domaine – étant moi-même la 4e génération, sa fierté présentement est de transmettre son savoir à son petit fils, la 5e génération. WOW ! Ça, ça nous rends vraiment tous très fiers.

En terminant, le trophée Mario Coderre a une signification toute particulière pour nous. Mario était le cousin de Michel et Michel fut, en quelque sorte son mentor, pendant près de 10 ans. Des souvenirs inoubliables de notre Mario national et sa présence chez nous sont gravés dans notre mémoire à tout jamais.

 

 

De gauche à droite: Eric Simon, Michel Beaupied, son fils Benoit qui lui a rendu hommage, et Harold Blackburn

M. Michel Vanier

2018

Michel Vanier cumule 45 années d’expérience.

Il est reconnu pour son calme, son perfectionnisme, son sens des responsabilités et ses habiletés de communication autant avec son équipe, les clients ou les gens du public. Toute au long de sa carrière, il a su démontrer sa dextérité, ses connaissances du métier et il a su développer son expertise des plus pointue dans toutes les sphères de l’industrie.

Sa compréhension des implications humaines, de la santé et sécurité, des normes environnementales, des implications technique, financière et d’affaires l’ont conduit à devenir un responsable tout désigné pour des projets d’envergure dans toutes les régions du Québec. C’est un mentor à qui l’on peut se confier et se référer tout en étant exigeant envers son équipe pour que ceux-ci donnent le meilleur d’eux-mêmes. De plus, sa loyauté, sa gentillesse, son engagement, sa présence et sa générosité font de lui un excellent ami et un partenaire unique.

Il a débuté sa carrière à la Baie-James sur le projet routier de Matagami LG2 pour ensuite travailler à la carrière de Mirabel lors de la construction de l’aéroport. Puis, après le projet de Transelec à la Baie-James, il se joint à l’entreprise Exploroc. C’est en 1984 qu’il fait la connaissance de M. Maurice Gagnon et lorsque celui-ci fonde Dyfotech, il devient leur premier employé. Il a chapeauté des centaines de projets d’envergure au cours de sa carrière dont celui de la Station de Métro Montmorency de Laval, du Centre Neurologique de Montréal, du barrage des Chutes-de-la-Chaudière et de l’échangeur Woodland pour n’en nommer que quelques-uns.

M. Yves Coudé

2017

Yves Coudé travaille dans le domaine du forage et dynamitage depuis plus de 40 ans. Reconnu pour sa générosité, sa fiabilité, son écoute et son attention pour les autres, il est très généreux de son savoir et n’hésite jamais à combiner les nouvelles technologies du métier à l’expérience du passé. De plus, la sécurité de ses employés est sa priorité.

Tout au long de ses 40 ans de carrière, sa vaillance, son honnêteté et sa minutie lui ont permis de mener à terme plusieurs grands projets autant de le domaine de la construction, en génie civil que dans le domaine minier.

Il a fait ses débuts chez Taché Construction pour ensuite devenir surintendant chez dynamitage TCG. Dans le milieu des années 80, Yves devient rapidement un leader pour cette entreprise par son sens de l’innovation et sa grande expertise.

Milieu des années 90, Yves et son frère, démarrent leur propre entreprise, soit, Dynamitage Lac St Jean. En 2006 à l’approche d’une retraite bien méritée, Dynamitage Lac St Jean passe sous la main d’Inter-Cité Construction. À l’époque, Yves signe un mandat de 5 ans comme directeur avec la nouvelle entreprise, afin d’en assurer une bonne continuation. Étant un passionné de son métier et travaillant avec le même enthousiasme qu’à ses débuts, il accepte de prendre un autre mandat de 5 ans. Bientôt 2018, et il est toujours en poste!

M. Laurier Boucher

2016

Le récipiendaire 2016 cumule 30 années d’expériences.

  • Reconnu pour sa grande générosité, il n’hésite pas à faire passer les besoins et intérêts des autres avant les siens.
  • Il respecte les autres pour ce qu’ils sont et pour ce qu’ils sont devenus.
  • Réputé pour être un formateur hors pair, il s’est toujours montré attentif et dévoué au développement de la relève.
  • Tout au long de ses 30 ans de carrière, il a exécuté des dynamitages parfois des plus particuliers et complexes autant en carrière que pour des projets de construction.
  • Employé respecté et représentant technique renommé, sa fiabilité et son intérêt à améliorer les techniques de travail et les bonnes pratiques sont reconnus et des plus appréciés.
  • Il a débuté sa carrière la journée de ses 18 ans comme aide-boutefeu et manutentionnaire au sein de l’entreprise Explosifs Chrétien avant de passer aux opérations chez Canex. Par la suite, il s’est occupé d’un site d’entreposage à Sherbrooke avant d’occuper le poste de représentant technique et boutefeu jusqu’à aujourd’hui, à quelques jours de sa retraite.

Monsieur Gérald Racine de Dynamitage Castonguay Ltée

2015

Le récipiendaire 2015 cumule plus de 34 années d’expérience. Il a commencé sa carrière comme foreur-boutefeu. À l’image de Mario Coderre, dont l’amour du métier et la compétence lui ont permis de gravir les échelons, notre lauréat 2015 s’est vu octroyé au fil des ans des responsabilités grandissantes en occupant les postes de contremaître en carrière avant de devenir directeur du secteur carrière et, depuis 2010, Directeur des opérations. Au fil des ans, il a démontré beaucoup de professionnalisme en surpassant de façon constante les attentes et les objectifs sur les différents chantiers sur lesquels il était affecté. Il a participé à plusieurs projets d’importance dont certains d’une grande complexité et à haut niveau de risques où les exigences en santé sécurité étaient très élevés. De plus il a contribué à promouvoir et perfectionner l’utilisation de foreuse à marteau fond de trou (down the hole), qui permet un forage plus précis, en démontrant les avantages de leur utilisation dans les carrières et sur les chantiers de construction.

M. Jean-Paul Parisé

2014

Le récipiendaire 2014, cumule 29 années d’expérience à titre de boutefeu depuis qu’il a terminé sa formation d’études professionnelles en forage et sautage en 1982. Au cours de ces années, il a exécuté plusieurs types de sautages: dynamitage de tunnel, dynamitage long trou (long hole) pour cheminée d’équilibre, foncée initiale, sautage secondaire, tranchée urbaine, pré‐découpage, contrôle de vibration et programme d’assurance qualité. Bref, il a su développer ses compétences dans tous ces domaines. Il veille aussi à ce que les inventaires des explosifs soient à jour et s’assure lui-même que son périmètre de sécurité soit respecté avant de procéder à un tir. À titre de boutefeu, il a formé et encadrer plusieurs nouveaux travailleurs qui commençaient dans le métier.

M. Valmont Lévesque

2013

Le récipiendaire 2013 cumule quarante une années d’expériences dont près de 30 ans pour son employeur actuel. Il a travaillé sur de nombreux projets (miniers, hydroélectriques, routiers et en milieu urbain). Il a entre autre adapté la méthode « Air deck » pour la production de perré. Il effectue son travail de façon minutieuse et très sécuritaire.

M. Noël Villeneuve

2012

Le récipiendaire 2012 cumule quarante années d’expériences. On le décrit comme étant un homme intègre, patient, calme et doté d’un grand sens de l’humour, qui sait comment s’y prendre pour motiver la relève et lui faire aimer le métier de boutefeu.

M. Jacques Talbot

2011

En 2011, c’est M. Jacques Talbot de la compagnie EBC Neilson de Québec qui fut honoré.

Jacques a débuté sa carrière sur des chantiers de construction en 1974 à titre de manœuvre. En 1988, il devient aide-boutefeu jusqu’en 1990, année où il passe son examen de boutefeu et obtient sa carte de compétence à ce titre. Il a travaillé sur plusieurs chantiers de centrales électriques et contremaître à quelques reprises pour des équipes de 8 à 16  foreurs boutefeux. Il a formé plusieurs nouveaux travailleurs qui débutaient dans le métier.

Jacques Talbot est un boutefeu pour qui la sécurité a la plus grande importance. Il veille à ce que l’usage et la manutention des explosifs soient fait dans le plus grand respect. Il veille aussi à ce que les inventaires soient à jour et s’assure lui-même que son périmètre de sécurité soit respecté avant de procéder à un tir.

M. Donald Bergeron

2010

En 2010, M Donald Bergeron de la compagnie de Forage et Dynamitage de la Rive Sud remporta le titre.

Monsieur Bergeron représente ce que tout foreur boutefeu devrait être. Ses principales qualités sont : sa patience, son calme, son souci du détail et de la perfection, ainsi que sa facilité à transmettre ses connaissances à la relève. Ces qualités lui ont valu le poste d’instructeur au sein de FDRS.

M. Michel Rodrigue

2009

Le lauréat 2009 fut M. Michel Rodrigue, boutefeu de la société Graymont Marbleton. M. Rodrigue est un employé qui a su développer une grande expérience dans l’utilisation sécuritaire de l’énergie explosive avec les années. Il a su faire profiter de ses connaissances et de son expérience aux gens qui le côtoyaient, aux stagiaires qu’il engageait, tout en prenant le temps de former la relève pour assurer la continuité.

 

M. Clermont Fluet

2008

En 2008, M. Clermont Fluet oeuvrant pour le groupe Dynamitek de Montréal. M. Fluet a une grande expertise en sautage en milieu très urbanisé et, à cet égard, le contrôle des vibrations a toujours été un enjeu et des défis importants. Il a également réalisé de nombreux travaux en tranchée ainsi qu’une grande expérience en travaux en tunnels (mine, métro, égouts collecteurs) et de grands travaux pour des barrages et des routes. Passionné par son métier, il n’était pas avare de ces connaissances et il prenait le temps de les enseigner aux nouveaux venus.

Sécuritaire, conscient du danger, bon esprit d’équipe, toujours de bonne humeur et assidu sont les principales qualités qu’on lui reconnaissaient.

M. Claude Fortin

2007

Claude Fortin, boutefeu de classe A-1 chez Démix agrégats, région de Montréal, fut le premier candidat à remporter ce prix en 2007.

Claude est à l’emploi de l’entreprise depuis plus de 20 ans et est dynamiteur depuis plus de 30 ans. L’occupation de boutefeu est une affaire de famille chez les Fortins puisque son père fut un dynamiteur reconnu dans la région de Montréal, ainsi que ses frères oeuvrant dans le forage-dynamitage.  M. Fortin a été président de la défunte Association de Dynamiteurs du Québec (ADQ).
À l’aide de son équipe, celui-ci effectue des sautages totalisant 5 millions de tonnes par année. Ces sautages sont effectués dans 4 carrières différentes, et ce dans un milieu urbain à forte concentration. Claude est souvent confronté à différente méthode de dynamitage et ce dans un constant souci de sécurité et de contrôle des effets environnementaux. De plus M. Fortin est très ouvert aux nouvelles technologies, faisant progresser le métier. Par ailleurs, celui-ci s’applique à partager ses connaissances et expérience à la relève.